Les élèves ont travaillé sur le sujet de réflexion suivant :
Notre regard nous permet
d'accéder au tangible (la table que je vois et que je peux toucher) et à l'utile
(ce qui me permet de poser des objets dessus), mais aussi au lointain (les
étoiles) et à l’irréel (les rêves). Sans cette capacité il n’y aurait tout
simplement ni art ni création.
L’art, sa création comme
sa contemplation, est une aventure du regard.
Pour cette semaine, je vous
propose de regarder les œuvres suivantes qui offrent de telles aventures :
et de m’envoyer ensuite
une œuvre que vous connaissez et qui provoque le même effet sur vous en
écrivant quelques lignes pour justifier votre choix.
Voici la réponse de J. Jeyakkumar :
La Grande Vague de
Kanagawa d'Hokusaï est sans doute le tableau qui m'a
provoqué cet même effet. Comme dans les oeuvres de Benchamma, nous nous attendons
en tant que spectateurs à ce que le tableau prenne vie. Sur cette estampe, nous pouvons voir différents points de vue. Mais je
pense que le point de vue oublié est celui des marins sur les bateaux et qui
vont subir la vague. Et je pense également que le spectateur peut prédire leur
sort vu qu'ils sont serrés sur le bord du bateau pour éviter la vague.
Il y a une part d'irréel puisqu'il n'y a
pas plusieurs nuances de couleurs sur les vagues et la couleur du ciel est
terne.
Et ce qui est captivant dans ce tableau
est le détail apporté à chaque vague, chaque trait et goutte représentée et
elles nous invitent à méditer dessus. Et le Mont Fuji apporte une touche de
sérénité, de tranquillité. Je crois que c'est cela qui a contribué au
succès du tableau de Hokusai.
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